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TOP DÉPART DE LA 4ème SAISON DU MOULIN DE LA TIRETAINE : Le 15 SEPTEMBRE 2017 avec ERYK.E

C’est la rentrée au moulin de la Tiretaine. Comme chaque saison l’équipe de bénévoles a concocté une programmation artistique de qualité : venez la découvrir lors de ce premier concert, l’occasion de se réabonner ou de faire connaissance avec l’équipe des Meuniers et son public fidèle.

CONCERT ERYK.E : De l’ombre à la lumière noire…

Auteur, compositeur et interprète, Eryk.e nous émeut, nous bouscule avec élégance et bienveillance. Son premier album « Seize » (sorti en mars 2016) est un petit recoin de ciel noir dans lequel nous nous retrouvons forcément. Sa musique révèle une authenticité et une identité qui nous entraîne irrésistiblement vers son univers poétique.

Les 10 chansons de « Seize » ont été écrites et composées par Eryk Eisenberg, hormis 3 d’entre-elles dont les textes sont de Jean-Louis Murat, par ailleurs co-réalisateur de l’album.

Les concerts se succèdent depuis 18 mois, notamment en première partie de BABX, puis d’ARNO, primé aux Rencontres Matthieu-Côte 2016 du Sémaphore, médaille de Bronze à Saignelégier (50èmes « Médailles d’or de la chanson » 2017), l’aventure sourit au projet d’Eryk.e et de ses musiciens talentueux. Et le deuxième album est déjà là…

« On rencontre rarement une musique immédiatement nécessaire. C’est sans doute cette rareté qui rend ces 10 chansons si précieuses et si abordables » - Pop News, avril 2016 –

« Tout est infiniment subtil et tout en contrastes dans cet album très musical … » - Nos Enchanteurs, Mai 2016 -

Piano/chant : Eryk Eisenberg

Violoncelle : Alexandre Peronny

Guitare : Frédéric Leclair « Lézard »

Chœurs : Gaëlle Cotte

L’EXPO D UN SOIR : CLAUDE LEGRAND

Voici ce que disent de lui deux passionnés de peinture :

Je préfère les intranquilles. Dérangés, dérangeants, j’aime leur ride du lion qui est notre blason, notre signe de ralliement. J’aime leurs virevoltes, la météo changeante de leur visage, ce jeu de matriochka qui, sous leur enveloppe charnelle, leur fait dissimuler une infinité d’inconnus. J’aime leur exigence, leur insatisfaction, ce revers de manche avec lequel ils balayent toute facilité qui tromperait leur vigilance. « La lucidité est la blessure la plus proche du soleil », disait René Char, et les intranquilles acquiescent. (Marion Muller-Colard)

C’est l’histoire d’une rencontre improbable, née d’un quiproquo, l’histoire d’une rencontre insolite parmi la multitude de visages, de regards, de sourires, de bribes de conversation qui peuplent notre quotidien. Ombres floues et fluctuantes qui dérivent au fil du temps et des lieux, il arrive que certaines d’entre elles finissent bel et bien par laisser une trace dans nos vies. Ma rencontre avec Claude compte parmi celles-là.

Il a ce regard rieur et malicieux de l’enfant qui, découvrant le monde qui l’entoure, s’étonne, s’émerveille et s’enthousiasme d’un rien ou, plus justement, de la moindre pépite, du moindre « prodige ordinaire ». Souvent intrigué, jamais las, curieux de tout, les sens et l’intelligence constamment en éveil, il est plein de cette exubérance enfantine qui laisse advenir une extraordinaire jubilation et l’impérieuse nécessité de vivre pleinement, quitte à aussi être en proie à une frustration inéluctable, voire même à se laisser envahir par le doute et l’angoisse. Qu’importe, Claude est riche de cette perception aiguë d’une présence à lui-même, au monde, à l’autre, voire même à l’invisible.

Épris de beauté, en particulier de la beauté brute, âpre, austère et à jamais insaisissable du Cantal, immense océan d’herbe tonsurée où glissent les planèzes creusées d’abruptes vallées, il sait ouvrir les yeux sur la beauté naturelle du monde. Avide du pain de l’air et de l’ivresse des paysages, Claude est un nomade dans l’âme.

Mais les hautes terres d’Auvergne ne sont pas les seules qu’il arpente. Il y a aussi les vastes contrées inlassablement revisitées de la poésie, du théâtre, de la littérature, de la Bible et de la musique qui donnent un surplomb, une profondeur, une épaisseur à ses toiles avec leur pluralité de points d’entrée mais aussi leur pluralité de points de vue. Autant de sources d’inspiration inépuisables qu’il fait converser entre elles tant elles bruissent d’une langue universelle qui vient nous rejoindre et nous toucher en plein coeur.

Au creux de ce vaste palimpseste se dessine en filigrane une quête exigeante et infinie de réelles présences, de beauté, d’absolu, de liens inédits et de sens. Sa peinture alors se donne à voir comme une « sur-vie », c’est à-dire comme un surcroît de vie.

Oui, Claude est un nomade infatigable et lucide, toujours au large, en quête de sens. Un intranquille. (Patricia Van Wynsberghe)

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